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du 29/11 au 29/11/2025

Concert à l’Eglise Sainte Marie de l’Assomption

Samedi 29 novembre 2025 à 20h30

Échange culturel VILLE DE GRUISSAN

 Association Delphe Arts & Philosophie(France)

 Le Conservatoire Supérieur de musique

Bonifacio Gil” de Badajoz (Espagne)

Diocèse de Narbonne & Carcassonne

Classe Supérieure de clarinette du professeur Alfonso Pineda

Musiciens

Carmen Castilla, clarinette

Sara Fernández, clarinette basse

María Gañán, clarinette et corn di basset

Claudia Soler, clarinette

Sergio Vílchez, clarinette

Programme

                    Spirit Road II                                              E. Suzuki

                    Sounds of the See                                        R. R. Roden

I. Sea Spray

II. Restless Tides

III. White-Cap Capers

                    Quintet in C K. 515                                    W. A. Mozart

IV. Allegro

                    Petite Quatuor                                                      J. Françaix

I. Gaguenardise

II. Cantiléne

III. Sérénade Comique

Pause

                    Sicut umbra transeunt dies                                  A. Thomassin

                    Estampas Criollas                                                 B. Lockhart

Merengue

Bambuco

Valse

Joropo

                    Die Lustige Witwe – La Veuve Joyeuse (sélection)       F. Lehár

Les Compositeurs de ce soir…

Eiji Suzuki est né en 1965 à SetagayaTokyo au Japon.  

 Diplômé en composition par l’Université Nationale des Beaux-Arts et de la Musique de Tokyo, avec Yoshio Mamiya et Masao Endo, il obtient le prix Antaku.

Initialement, Eiji Suzuki compose des œuvres pour des instruments à vent, destinées aux lycéens amateurs, mais, par la suite, il a également composé des œuvres pour des ensembles de musique de chambre, telle Spirit Road II au programme ce soir, et aussi pour des ensembles de cuivres et pour différents orchestres. Toujours en tant que compositeur, il a été engagé pour composer des œuvres dédiées aux cérémonies d’ouverture et de clôture des compétitions nationales d’athlétisme à Ishikawa et Yamagata.

Avec Toshio Mashima, il a fondé Atelier M, une maison d’autoédition qui distribue des œuvres de jeunes compositeurs japonais pour orchestres à vent. Il est actuellement considéré comme l’un des compositeurs les plus distingués et les plus sollicités du Japon.

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Robert R. Roden àgrandi à Taylor Mill et obtenu son diplôme d’études à Simon Kenton High School en 1967. Son parcours d’études musicales passe par l’Université du Kentucky, puis à l’Université d’État de Louisiane et en dernier l’Université du Texas du Nord. En plus du saxophone ténor qu’il pratiquait régulièrement, il jouait également de la flûte, de la clarinette et du piano. En tant que compositeur, après des études d’écriture musicale, il s’adonne aussi aux arrangements de différentes musiques. Au cours de sa carrière, Robert R. Roden se produit en concert avec de grands artistes, tels BB King, Bonnie Rait, Dr. John, Earl King, Charlie Musselwhite et Robert Cray. D’une sensibilité du style jazz, il voyage beaucoup à l’international, se produisant en Europe, au Canada et il est reconnu comme un grand spécialiste du blues dans le nord-ouest du Pacifique.

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A-t-on encore besoin de présenterWolfgang Amadeus Mozart ? Un des génies du 18e siècle, né en 1756 à Salzbourd et décédé jeune à Wien en 1791, contemporain de J. Haydn et de Ludwig v. Beethoven, entre autres grands compositeurs. Donc quelques mots au sujet des deux Quintettes pour Clarinettes qui contrastent entre la l’opus K 515, dans une tonalité d’une sereine beauté, fière et optimiste, olympienne et chargée de lumière, alors que l’opus K 516 dans une tonalité mineure ne serait qu’ombre, douleur, angoisse et désespoir. On suppose aujourd’hui que la cause de ce contraste, a un lien avec la lettre que Mozart adressa à son père en apprenant que celui-ci était très souffrant. L’expression de son engagement maçonnique ressort de sa réflexion sur la mort :  “comme la mort (à y regarder de près) est le vrai but final de notre vie, je me suis, depuis quelques années, tellement familiarisé avec cette véritable et parfaite amie de l’homme, que son image, non seulement n’a plus rien d’effrayant pour moi, mais m’est très apaisante, très consolante !” Peut-être que cette sérénité se retrouve avec une évidence dans le quintette en ut majeur, achevé quinze jours plus tard.

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Jean Françaix, compositeur français né en 1912 au Mans et décédé en 1997 à Paris. Comme Mozart, il débute les études musicales avec son père Alfred Françaix, pianiste et compositeur, puis il poursuit son apprentissage, de 1922 à 1934, avec Nadia Boulanger. A  ses 11 ans, il rencontre aussi Maurice Ravel et, plus tard, lorsqu’il entrera dans les cercles parisiens vers 1934, il fera connaissance avec Igor Stravinsky, Paul Valéry et Francis Poulenc, qui influencera sa conception stylistique de la composition. Après les grands succès des œuvres de jeunesse telles le Concertino pour piano et orchestre de 1932 et la Scuolla di Ballo qui s’inspire de thèmes de Luigi Boccherini et qui fut créé par les Ballets Russes de Monte-Carlo, en 1935 il compose entre autres œuvres majeures, “Le Petit Quatuor”, œuvre joyeuse pour quatre saxophones et qui fut adaptée au quatuor de clarinettes. Le répertoire et le rayonnement de ses œuvres, allant de la musique de chambre à celles symphoniques, vocales et chorégraphiées, font de Jean Françaix un des compositeurs importants du début du XXe siècle français.

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Arthur Thomassin Compositeur et auteur français né en 1958. Après des études pianistiques, de composition et d’analyse à Bucarest et à Paris. Après des études de composition avec Tony Aubin et Jacques Casterède, ses rencontres avec les compositeurs I. Xenakis, Hugues Dufour, les poètes Octavio Paz et Sanguinetti, son passage à l’I.R.C.A.M, et surtout son amitié avec Franco donatoni et Paul Méfano, le détermine sur l’importance de la recherche en écriture.  Ainsi, à partir de 1983, il se destine essentiellement à la composition et plus tardivement à l’écriture littéraire, mais aussi à l’enseignement et la direction de conservatoire de musique, théâtre et danse. Son répertoire est varié par des œuvres pour soliste à l’orchestre, en passant par la musique de chambre et celles vocales. Dans ce cadre institutionnel, il développe des relations internationales et de nombreuses collaborations personnelles et institutionnelles, conférences, concerts, échanges d’expériences pédagogiques et de création entre artistes français et ceux des Conservatoires nationaux en Espagne, Chine, en Sibérie, Italie, Roumanie. En 2025 il fonde l’Association DELPHE Arts & Philosophie. L’œuvre « Sicut Umbra transeunt dies » – Comme l’ombre qui passe – pour quintette de clarinettes, suggère le « souffle », que les humains représentent lors de leurs passages glissant sur le fil du Temps.  

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Bernard Lockhart, compositeur anglais décédé du Covid en 2019, interprète et organisateur de plus de 50 concerts gratuits de jazz, il est à l’origine des dimanches musicaux « in the Park » dans la Ville de Birmingham et cofondateur de la Magic City Smooth Jazz. La conception artistique de Lockhart a été toujours d’utiliser la musique afin de renforcer les liens dans la population. Ainsi, les quatre « danses » instrumentales sont d’influence de la communauté sud-américaine.  Le merengue est un genre musical et une danse nés en République dominicaine (région de Cibao) vers 1800, et également interprétés par des artistes portoricains. Le genre est l’un des plus populaires en Amérique latine et dans de nombreuses villes aux États-Unis. Le bambuco, une musique typique colombienne héritée du quechua, était généralement interprété par les fabricants de céramique ; selon cette hypothèse le mot bambuco dériverait étymologiquement de wampu (petite embarcation, radeau) et puku (récipient) en donnant wampu puku (récipient en forme de petite embarcation). Dans les temps anciens, le mot espagnol joropo avait le sens de « fête ». Il désigne aujourd’hui un type de musique et de danse qui identifie les Vénézuéliens. En effet, au XVIIIe siècle, le llanero a commencé à utiliser le terme « joropo » au lieu de « fandango », un mot qui désignait autrefois une soirée dansante. 

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Franz Lehar, compositeur autrichien d’origine hongroise né en 1870 à Komàron, en Autriche-Hongrie et décédé en 1948. Précurseur de Jacques Offenbach, le maître de l’Opérette décédé en 1880, chef de Fanfare et ami du compositeur d’opéra italien, le célèbre Giacomo Puccini, le compositeur Franz Lehar s’affirme avec ses opérettes, dont les plus reconnues sont La Veuve joyeuse (Die  lustige Witwe) représentée pour la première fois à Vienne en 1905, et le Pays du sourire créé en 1929 à Berlin. Ce soir, en fin de programme, vous découvrirez un arrangement pour quintette de clarinettes de quelques extraits de la célèbre « Veuve joyeuse ».