À Gruissan comme sur l’ensemble des zones littorales, la demande de logement ne cesse de croître. Attractivité et climat,
conjugués à cette demande exercent une forte pression foncière de laquelle résulte une montée des prix incompatible avec
l’accès le plus large au logement.
Aujourd’hui 840 familles ont fait la demande pour un
logement social dont 444 auprès du CCAS et 331 se sont inscrites pour la Sagne.
La spéculation immobilière rend difficile, voire impossible, d’acquérir des terrains à des prix abordables pour la construction de logements sociaux.
Du coup, la ville développe des projets principalement sur le domaine communal (parkings, délaissés, friches…), ce qui provoque parfois le rejet du voisinage.
En outre, la ville doit respecter un autre de ses objectifs qui est la préservation de la biodiversité
A ce titre, 40 ha d’extension urbaine ont été rendus à la nature, dans le cadre de la ZAC de Mateille dans les années 2000, puisque cet aménagement devait se situer sur le lido lagunaire à enjeu environnemental maximum.
En contrepartie, l’aménagement de la Sagne a été pensé pour éviter, réduire et compenser ses impacts environnementaux, dans une mosaïque de friches agricoles et d’espaces délaissés, où l’ensemble des enjeux sont pris en compte.
Contraintes réglementaires et urbanistiques
Les contraintes réglementaires et urbanistiques constituent un autre obstacle majeur.
Les communes littorales sont soumises à des règles strictes en matière d’urbanisme afin de protéger l’environnement naturel, protéger les personnes contre les risques naturels et de préserver le patrimoine singulier du territoire.
Bien que hautement légitimes, ces réglementations peuvent rendre la construction de logements plus difficile, voire impossible, en limitant les zones constructibles ou en imposant des normes architecturales contraignantes.
Perspectives d’avenir
La commune développe plusieurs opérations dans le tissu urbain dont le principal est l’EcoQuartier de la Sagne, plus de 700 logements dont les 2/3 réservés aux plus modestes, est un parfait exemple : 40% de logement social et 25% de logement abordable, dans une opération respectueuse de l’environnement.
Des étapes majeures ont été franchies, avec l’autorisation environnementale et la déclaration d’utilité publique.
La délégation de service public pour le réseau de chaleur en thalassothermie est en cours de procédure, et l’Etablissement Public Foncier, partenaire majeur de l’opération, a déjà acquis pour 1,8 million d’euros de foncier sur l’EcoQuartier.
